Axe 3 : Penser l’innovation à travers les interactions entre sciences, culture et société
Les relations entre la science, la culture et la société façonnent la compréhension du monde dans lequel l’homme évolue. Ces rapports jouent un rôle primordial dans la perception des conséquences des changements technologiques, de la conscience des défis sociétaux ou des responsabilités auxquels doivent faire face les gouvernements nationaux et locaux pour la construction d’un avenir durable. La façon dont les rapports sociaux assurent la médiation et la distribution de l’accès au savoir entre en interaction avec la conscience que l'individu a de lui-même et de son environnement. Penser l’innovation à travers les interactions entre sciences, culture et société explore la relation dynamique qui existe entre les sciences, les cultures et les sociétés du passé et du présent.
Programmes de recherche
- Personalized Medicine and Data. Technologies, Welfare System, and Ethical Issues (PersMed, depuis 2022)
- Capitalisme, technologies, sociétés et santé (CTSH, depuis 2021)
- L'innovation tirée par le care : Le cas des soins aux personnes âgées en France et au Japon (INNOVCARE, depuis 2021)
- Appréhender le futur des relations homme-machine. Recherches collaboratives entre le Japon et la France (2020-2022)
- Innovation au-delà de la technologie (2015-2019)
- Politiques publiques d'innovation au Japon (2015-2019)
- Histoires à travers les frontières (2014-2018)
Autres activités de recherche
Responsable scientifique
Masayo Fujimoto est professeure de sciences sociales à l'université Doshisha, Kyoto. Elle a publié plusieurs articles et ouvrages en sociologie du travail, sociologie des professions, sur la mobilité sociale et le changement institutionnel dont "Employment Systems and Social Relativity from the Perspective of Pay and Benefits for Science and Technology Researchers and Engineers", Japan Labor Review, Vol. 5, No. 3 Summer 2008, pp. 61-82. Masayo Fujimoto a été chercheure invitée de la Fondation France-Japon de l'EHESS en 2015.
Coordinateur scientifique
Martin Chevallier (EHESS, CEMS)
Après un double master de philosophie à l'université Paris Sorbonne et d'histoire des sciences et des techniques au Centre Alexandre Koyré (EHESS), Martin Chevallier a débuté une thèse de sociologie en contrat doctoral (2018-2021) au Centre d'études des mouvements sociaux (CEMS), sous la direction de Claude Rosental. Il s'agit de relier l'implication des innovateurs et autres "experts" de la robotique sociale dans le gouvernement des risques psychosociaux associés aux robots sociaux, leur rôle dans la définition des politiques d'innovation au niveau national et européen, et la multiplication de tests et d'expérimentations "grandeur nature" auprès d'usagers en situation de dépendance, en living lab ou en magasin, qui feront l'objet d'une ethnographie multi-située. Il soutient que ces efforts convergent pour produire des robots "acceptables" et "éthiques par design", et que l'accompagnement de cette innovation par des sciences sociales embarquées est l'un des facteurs essentiels de ce modèle émergent de régulation des relations sciences-société, renouvelant les dispositifs de démocratie technique et de participation.
Chercheurs associés
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