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Axe 3 : Penser l’innovation à travers les interactions entre sciences, culture et société


Les relations entre la science, la culture et la société façonnent la compréhension du monde dans lequel l’homme évolue. Ces rapports jouent un rôle primordial dans la perception des conséquences des changements technologiques, de la conscience des défis sociétaux ou des responsabilités auxquels doivent faire face les gouvernements nationaux et locaux pour la construction d’un avenir durable. La façon dont les rapports sociaux assurent la médiation et la distribution de l’accès au savoir entre en interaction avec la conscience que l'individu a de lui-même et de son environnement. Penser l’innovation à travers les interactions entre sciences, culture et société explore la relation dynamique qui existe entre les sciences, les cultures et les sociétés du passé et du présent.

Programmes de recherche

Autres activités de recherche


Responsable scientifique

Masayo Fujimoto (Université Doshisha)
Masayo Fujimoto est professeure de sciences sociales à l'université Doshisha, Kyoto. Elle a publié plusieurs articles et ouvrages en sociologie du travail, sociologie des professions, sur la mobilité sociale et le changement institutionnel dont "Employment Systems and Social Relativity from the Perspective of Pay and Benefits for Science and Technology Researchers and Engineers", Japan Labor Review, Vol. 5, No. 3 Summer 2008, pp. 61-82. Masayo Fujimoto a été chercheure invitée de la Fondation France-Japon de l'EHESS en 2015.

Coordinateur scientifique

Martin Chevallier (EHESS, CEMS)
Après un double master de philosophie à l'université Paris Sorbonne et d'histoire des sciences et des techniques au Centre Alexandre Koyré (EHESS), Martin Chevallier a débuté une thèse de sociologie en contrat doctoral (2018-2021) au Centre d'études des mouvements sociaux (CEMS), sous la direction de Claude Rosental. Il s'agit de relier l'implication des innovateurs et autres "experts" de la robotique sociale dans le gouvernement des risques psychosociaux associés aux robots sociaux, leur rôle dans la définition des politiques d'innovation au niveau national et européen, et la multiplication de tests et d'expérimentations "grandeur nature" auprès d'usagers en situation de dépendance, en living lab ou en magasin, qui feront l'objet d'une ethnographie multi-située. Il soutient que ces efforts convergent pour produire des robots "acceptables" et "éthiques par design", et que l'accompagnement de cette innovation par des sciences sociales embarquées est l'un des facteurs essentiels de ce modèle émergent de régulation des relations sciences-société, renouvelant les dispositifs de démocratie technique et de participation.

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