Événements 2016 Séminaire Afrique-Asie (CRAA-ETRE)
Séminaire 2016-2017 : Comprendre les relations Afrique-Asie: espace transversal de recherches et d’enseignement (CRAA-ETRE)

               


Pour plus d'information : https://afrikasie.hypotheses.org/135


Presentation du Séminaire
Porté par la Fondation France-Japon de l’EHESS et soutenu par les trois institutions membres (EHESS, ENS, Université Dauphine), l’objectif de ce séminaire est de créer un réseau de recherche et d’enseignement afin d’éclairer la façon dont les nouveaux rapports Afrique-Asie modifient le paradigme des recherches en sciences sociales et la tradition des recherches européennes sur l’Asie et l’Afrique. L’objectif fondamental du projet est d’œuvrer à la consolidation et l’extension des collaborations et liens entre les chercheurs qui travaillent sur l’Afrique, l’Asie ou sur les deux continents en même temps. Il se décline ainsi en trois volets étroitement articulés : création d’un réseau, formation et recherche.

Programme 2016-2017

Jeudi 20 octobre 15h- 17h

AXE 2 La recomposition géopolitique et le renouveau des relations économiques
Introduction du programme : Rémy Bazenguissa-Ganga / Kae Amo

Thème : Risque ou opportuité? Investissement des pays asiatiques en Afrique
Intervenant : Kadidiatou Gazibo (Université de Tahoua)
Lieu : EHESS (190 Avenue de France) Salle 638



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Jeudi 10 novembre 15h-17h
Chine / Japon : Deux présences asiatiques en Afrique

60 ans de relations entre la Chine et l’Afrique
Speaker: Xavier Aurégan (IFG-Paris 8; CIRAD-CTA; Paris 1; Paris Ouest; UPEC; Université catholique de Lille; Lille 3)


Des présences japonaises en Afrique
Speaker: Frédérique Louveau (Université Gaston Berger, Saint-Louis)


Discutant : Thierry Pairault (CNRS - EHESS)
Lieu : EHESS (190 Avenue de France) Salle 640

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Jeudi 1er décembre 15h- 17h

Séance spéciale   AXE 4 Techniques et nature

Land, Food and Water : New Challenge for Asia & Africa

Land and Water at the core of the Emerging Geopolitics of Food Security: An African Perspective
Intervenant : Dr. Madiodio Niasse (former director of the International Land Coalition),



The Future of "Orphan Crops" : Investment Possibility on Yam and Cassava in Ghana and Nigeria
Intervenant: Kotaro Fukuhara (Graduate School of Agricultural and Life Sciences, the University of Tokyo)


Discutant : Benoit HAZARD (CNRS)

Lieu : EHESS (190 Avenue de France) Salle 640

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Jeudi 8 décembre 15h- 17h



Intervenant : Shimizu TAKAO (Universtié d'Hiroshima)
Discutant : Pooja Jain (FFJ-EHESS, Science Po)
Lieu : EHESS (190, avenue de France), Salle 662 (CEIAS)


Jeudi 12 janvier 15h- 17h

AXE 2 La recomposition géopolitique et le renouveau des relations économiques
De la Franceafrique à la Chineafrique?

Approches comparatives de la dépendance du Congo à l’égard de la France et de la Chine
Julien Bokilo Lossayi (’Université Marien Ngouabi du Congo )



Les alliances entre entreprises françaises et chinoises en Afrique
Jeremy RUBEL (GNB Consulting)
 
Discutante: Lisa Chauvet (Université Paris-Dauphine, l’UMR DIAL. IRD)
Lieu : EHESS (190 Avenue de France) Salle 638

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Mercredi 8 février 18h-20h 

Séance spéciale
Asie-Afrique : Un nouvel Axe du monde de demain?



AXE 2 La recomposition géopolitique et le renouveau des relations économiques
Séance organisé dans le cadre de « cercle géopolitique » à l’Université Dauphine
Intervenants : Lionel Zinsou, Serge Michel, Jean-Joseph Boillog, Adama Gaye
Discutant : Bernard-Rene Guillochon (Université Dauphine)
Lieu : Université Dauphine

Mardi 21 fevrier 15h- 17h

AXE 3 Production et circulation des savoirs



Intervenant : Akira Takada (Kyoto University, Japon)
Discutant : Rémy Bazenguissa-Ganga (EHESS)
Lieu : IMAF (96 bd Raspail, 75006) Salle de réunion (2ème étage)

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Mercredi 22 mars 15h- 17h

India-Africa : A New Soft Power?

Post-imperial affinities in film production: Discourses and practices of collaboration between the Nigerian and the Indian film industries


Alessandro Jedlowski (University of Liege)


The appropriation and commodification of cultural affinities in boosting contemporary economic relations between India and Senegal


Pooja Jain (FFJ-EHESS, Science Po)

Lieu : EHESS (190 Avenue de France) Salle 638

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Mercredi 24 mai 2017, 15h - 18h

AXE 3 Production et circulation des savoirs
"L'Islam entre l'Asie et l'Afrique"

Intervenant :  Marie Miran-Guyon (IMAF), Rémy Madinier (CASE, CNRS) 

  • Lieu : Salle de réunion, EHESS-IMAF (96 bd Raspail, 75006)


jeudi 26 juin 2017, 15h - 17h

Dernière séance 

La "Chinafrique" autrement

  


Intervenant : Giorgio BLUNDO (EHESS),Sylvie Brendeloup (IRD)
Discutant : Rémy BAZENGUISSA-GANGA (EHESS-FFJ)

  • EHESS-IMAF (Salle de réunion de l’IMAF, 2ème étage) - 96 Bd Raspail 75006 Paris


Quatre axes de recherches :

Quatre axes ont été retenus qui, loin de constituer des domaines de recherches étanches, délimitent des opérations concrètes de recherche, formation et de mise en réseau. Le post doc devra aider à la coordination des activités de ces axes. Ces derniers sont conçus comme autant de domaines où les chercheurs de PSL, réunis dans le projet CRAA-ETRE, élargissent leur collaboration au-delà des partenaires déjà identifiés. A cet égard, les axes constituent des points de convergence pluridisciplinaires innovants qui se chevauchent partiellement, renforçant ainsi les liens au sein du PSL comme à l’extérieur. Enfin, les axes développent des activités autour de thèmes fédérateurs qui resserrent l’analyse, font émerger des dynamiques partagées entre les entités du programme et ciblent d’éventuels financements complémentaires pour certaines activités spécifiques.
AXE 1 : Réseaux et circulations
Dans CRAA-ETRE qui porte précisément sur la mise en relation, la définition unifiée de chaque ensemble continental impliqué, l’Asie ou l’Afrique, mérite d’être questionnée. D’une part, les catégories employées jusqu’ici sont intrinsèquement européo-centrées. D’autre part, elles sont posées comme les plus pertinentes pour saisir les pratiques sociales concrètes. Cet axe entend précisément construire des catégories plus opératoires, non naturalistes ni culturalistes. A cet égard, il proposera trois volets qui visent à dessiner, dans toute leur complexité, les contours des nouvelles territorialités.
Un premier volet problématisera l’approche de leurs frontières dans l’histoire, la question des conditions géographiques de circulation. En un mot, il visera à retracer les réseaux en spécifiant les lignes et les nœuds les structurant. La prise en compte de tous ces aspects permettra d’étudier attentivement et de manière comparative les différentes configurations locales mais aussi globales des nouvelles territorialités.
Un second volet spécifiera la multiplicité des éléments qui constituent ces nouvelles relations. Cet axe éclairera d’abord ce qui, dans la durée, constitue les traits d’union dans ces connexions (les espaces maritimes, routiers, aériens). Les travaux reviendront ensuite sur les objets qui y circulent. Cet axe laissera la question des marchandises au profit du second axe afin de se concentrer sur l’éclairage des aspects culturels et symboliques de ces réseaux d’échanges. Les faits religieux et la diversité culturelle seront mis au centre de l’analyse pour rendre compte des liens entre les deux territoires étudiés.
Le troisième volet consistera en des recherches transversales et multisituées. Des enquêtes de terrains seront entreprises qui se concentreront sur les diasporas cristallisées dans le cadre de la circulation dans ces nouvelles territorialités et leurs fonctions (commerçants, étudiants etc.). L’époque contemporaine sera privilégiee car elle comporte plusieurs dynamiques transnationales empiriquement observables entre les deux régions. Ce troisième volet entendra analyser comment la présence de ces diasporas est porteuse de mutations sociales. CRAA- ETRE investiguera la place prise, à l’ère de la mondialisation, par ces diasporas et les lieux   qu’elles habitent. Cela nous encouragera conséquemment à nous concentrer sur les images que ces diasporas construisent d’elles-mêmes et celles qui leur sont assignées (stéréotypes et autres clichés).
Ce passage par la diaspora permettra de cerner les catégories émpiriques des acteurs eux- mêmes afin de mieux et suivre le sens de leurs pratiques pour créer, occuper ou « habiter » ces nouvelles territorialités.
Responsables de l’Axe : TALL Emmanuelle Kadya (IRD, IMAF)
AXE 2 La recomposition géopolitique et le renouveau des relations économiques
Par comparaison aux relations entre l’Europe et l’Afrique d’une part et l’Europe et l’Asie d’autre part, les relations économiques et politiques de l’Asie avec l’Afrique dans le contexte contemporain, sont beaucoup plus récentes. Au cours des années 1970 et 1980, la question prioritaire entre l’Afrique et l’Asie était la concurrence sur les marchés mondiaux. La réalité des échanges économiques directs entre les deux continents est moins connue, et les études s’appuient essentiellement sur les statistiques de grands organismes internationaux comme l’OCDE (l’Organisation de Coopération et de Développement économiques), l’ONU (l’Organisation des Nations Unies) ou le FMI (le Fonds Monétaire international). Pour en savoir plus sur ces interactions, nous analyserons les différentes études de cas basées sur les rapports intergouvernementaux et les FTA (Free Trade Agreements, accords de libre-échange) instaurés en Asie, en Afrique, et au sein de l’Afrique-Asie.
Nous pourrions alors remarquer un phénomène représentatif à la fois de l’ouverture des pays africains aux marchés globalisés et de l’importance de leurs échanges économiques avec la Chine : l’importation massive de motos d’origine chinoise, par exemple. Autrefois dominé par l’industrie japonaise, le marché local des deux-roues est aujourd’hui alimenté par une multitude de marques chinoises (ou indiennes au Ghana) qui produisent des clones des motos du pays du Soleil Levant vendus à un prix entre deux et cinq fois moins cher que l’originel.
Il est à noter que le thème de l’intégration régionale est commun aux deux territoires. En Asie, la coopération géographique et économique repose sur des organisations solides. C’est le cas de l’ASEAN (Association of Southeast Asian Nations) ou de la SAARC (South Asian Association for Regional Cooperation), qui influencent directement les relations entre les pays membres. Les pays africains ont eux aussi développé des institutions régionales : la CEDEAO, (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), l’AFTZ (African Free Trade Zone), par exemple. Les relations entre ces zones économiques régionales, les relations intercontinentales, les rapports de force face aux autres partenaires et concurrents du « Nord », sont autant de facteurs qui influencent les marchés africains et asiatiques aujourd’hui.
Un autre thème mérite d’être souligné : la montée en puissance des acteurs parallèles (ONG, organismes transnationaux, bailleurs de fonds privés…), des acteurs à but lucratif ou non lucratif, qui dépassent les frontières, et échappent au contrôle de l’Etat, créant ainsi sur le continent, une nouvelle sphère économique et politique. L’affrontement entre l’Etat et la société civile, les différentes stratégies géopolitiques et économiques privilégiées par les pays africains et asiatiques, les rapports entre les différents acteurs, seront d’autres sujets abordés dans cet axe.
Responsables : LECHEVALIER Sébastien (EHESS, FFJ & CCJ), MOUHOUD El Mouhoub (Université Paris Dauphine, DIAL), PAIRAULT Thierry (CNRS, Centre Chine- Corée-Japon
AXE 3 Production et circulation des savoirs
Cet axe se veut plus épistémologique afin de mieux éclairer, en tenant compte de la longue durée, la situation d’étanchéité relative entre « études asiatiques » et « études africaines », et son dépassement.
Le premier volet cherchera à mieux éclairer l’histoire, à partir de l’Occident, des rapports entre les études asiatiques et les études africaines, en questionnant les contours de l’orientalisme. Si l’inclusion de l’Asie dans le canon des « études orientales » semble aller de soi, qu’en est-il de l’Afrique ? L’égyptologie ou les études arabes en forment aussi une partie intégrante, et même éminente. Sur le plan des découpages disciplinaires, la limite semble donc se situer moins entre Asie et Afrique, qu’entre Asie-Afrique du Nord d%2